Souvenirs de Pasteur:
- Je vous raconte la présence usitée d'un bien singulier placard trônant dans la salle de ma 6eme B, et la méthode Desbrosses pour calmer les plus turbulents des plus jeunes d'entre nous, j'en ai été témoin...
Quand le besoin de calme se faisait sentir et en particulier quand le chahut "extérieur" était insoutenable ..l. pendant le cours de français, ou d'histoire bien entendu...............le curseur de déclenchement était le fait de Mr Desbrosses, se levait et d'un bond attrapait le premier étant le plus proche de la classe, et l'enfermait dans le placard qui se trouvait dans la classe 6eme B .Je préciserai tout de même que les cours débordaient largement dans le temps réservé à la récréation, hors les "punis pris", devaient s'amuser à gorges déployées pendant ce laps de temps qui leurs étaient dévolus...Tout est bien qui finit bien, car quand le garnement ressortait, de ce placard...il était tout calmé...comme par miracle...en cela que ce placard servait de rangement à Oscar, un bien bel squelette ( taille adulte ) de médecine aussi vrai qu'il était vrai....et très impressionnant....CQFD.Je pourrais également ajouter que cette procédure ne s'appliquait qu'aux futurs hommes de la Nation...
- Nous avions en outre également une bien singulière façon d'élever les poissons de notre aquarium...témoin et ....acteur.
Forts de nos connaissances en biohétique*, botanique et diététique, nous avions remarqué que les poissons de l'aquarium (in sit ) se jetaient sur toute nature d'aliment..petits morceaux de pain de croissant etc....Hors nous avions aussi remarqué et Robert m'a confirmé que lesdits poissons se jetaient goulûment sur des petits morceaux de bracelet en caoutchouc, que nous prenions grand soin de couper au format d'un vers...par exemple, et souvent nos chers professeurs retrouvaient, certains matins quelques poissons victimes d'incongestion...Par contre le rapprochement de la cause et de l'origine n'ont jamais été élucidées...par nos formateurs.En ce qui concerne la biohétique , je pense que nous n'avions pas tout compris....( normes morales applicables aux sciences du vivant * )Celles ci méritent votre édito...Bonnes nuits chères amies,Joël M. F...
Souvenirs du Faubourg:
----- Original Message -----réponse de Joel:From: CREFF willamTo: ..
Sent: Tuesday, March 18, 2008 9:16 AMSubject: Le faubourgBonjour Joël,Le nom du coiffeur est ANCEAU et sa fille unique était bien belle.
La fille peu souriante dont tu parles se prénomme Françoise et habitait à l'étage non loin du café tenu par Mme PIGONI. Elle a fait carrière au CDI de Montargis avec la grande soeur de Gilles BORDET.Tu habitais près de la boulangerie de la "très souriante Mme SUARD". En fait cette femme ne riait pratiquement jamais, ce qui n'était pas le cas pour notre autre boulangère Mme DOZIAS.
J'ai des souvenirs du faubourg plein la tête.
Je pense que tout comme moi tu allais dans le premier libre service de Montargis, chez la grosse Marie, dans le haut du faubourg. Lorsque l'on rentrait dans sa boutique verte, la cloche sonnait et le temps que Marie sorte de sa cuisine pour nous servir, les jeunes en profitaient pour s'en mettre plein les poches. Il y avait du zan, des roudoudou, du coco, des malabars et des caramels à 1 franc.
Une vraie caverne d'Ali Baba pour les mioches que nous étions.William un nostalgique du faubourg où les anciens les soirs d'été sortaient leurs chaises et faisaient causette avec les voisins. Les hommes étaient en marcel et les femmes portaient des blouses
Hi Bill,
Tous cela est bien vrai.....un peu moins en ce qui concerne la grosse Marie, du moins pour part...on se croirait dans un film ou script d'Antonioni...
Pour la jeune femme dont tu parles......la fille, de Madame Anceau qui était fort belle aussi, je sais et je connais le pourquoi de son port altier, cela ne retire rien à sa beauté, et je pense qu'en fait elle en souffrait bien plus que nous en avions la sensibilité...
Personnellement je lui parlais et échangions quelques discussions forts rares, et je le regrette aujourd'hui...à l'abri de " Maman " of course...!
De jeunes et d 'immatures, nous étions féroces à l'égard de personnes un peu différentes, et nous souffrions de ne pas faire un amalgame complet de notre sphère...
La beauté est agréable pour celle ou celui qui la porte, mais est quelquefois tel Janus une arme redoutable qui n'est pas une alliée, car elle peut aussi se retourner contre soi et en particulier sur des fleurs trop fraîches...de métaphore en image, je n'ai pas ton souvenir, et nous devrions nous connaître un peu mieux.
L'occasion de nous revoir en 2009, sera sûrement propice à cet effet...
Françoise dont tu parles en effet était ou est sûrement toujours une très jolie jeune femme, assurément le faubourg d'Orléans était un écrin grégaire, où nous nous épanouissions dans l'insouciance de notre adolescence, et c'était déjà très bien ainsi....
Je pourrais te rappeler une autre jeune femme qui se prénommait la "Moutonne" qui était fort agréable devant soutenir nos turbulents caractères, lors de nos réunions dans son café, juste à côté du coiffeur Martin...
Ce coiffeur qui m'a coupé mes longues boucles blondes de chérubin...et a transformé ma tête en hérisson ! en fait j'ai vécu vingt ans dans ce modèle ! et dans cette rue...
J'aurai bien entendu d'autres souvenirs à échanger, en particulier ma période "grosse" moto !
@+ William,
Joël M. F....de William:
Chère Crininette
Joël FAUVIN flashait sur GIGI la soeur de Michel HOUDEAU. Tout comme toi, ça me surprend un peu car elle était plus âgée que lui.Il y avait pourtant d'autres jolies filles dans le faubourg, à commencer par :Françoise MOREAU qui demeurait à l'étage, juste à côté du garage du déménageur PESCHERY et de la boulangerie DOZIAS.La fille du charbonnier PIGONI, jolie blonde, très sérieuse et très bonne élève.La fille unique du coiffeur ANCEAU en bas du faubourg citée par Joël FAUVIN.Une autre Françoise qui habitait à l'étage à proximité du bistro tenu par Mme PIGONI. Elle était très sérieuse et ne souriait que très peu. Elle a fait carrière au CDI de Montargis tout comme la grande soeur de Gilles BORDET qu'il m'arrivait de rencontrer dans les couloirs du cadastre.Je pense que cette Françoise est la fille peu souriante dont parle Joël FAUVIN.La fille du déménageur PESCHERY était également très belle, mais ses parents la surveillaient beaucoup et elle ne sortait que très peu de chez elle.Mais que faisait donc Jean-Yves TRICOT? Il n'y avait pas que tes fenêtres tout de même !
CD:
Je ne peux m'empêcher de mettre ma pierre à l'édifice des souvenirs du faubourg:
mais ne vous éloignez-vous du faubourg, puisque Williamest déjà dans la grande descente (devant chez Pechery) ?
- Vous parlez de PIGONI, le marchand de charbon mais pour moi c'est M.GRENON. (il devait aussi avoir un café, et devait vendre pas mal d'autres choses)
Danièle, sa fille, une très jolie blonde, un peu nonchalante, n'a pas pu laisser indifférent les garçons de notre age
Elle était de 47, a été au lycée en foret mais avec un an d'avance sur nous, je l'imagine avec Sylvette LALLEMENT (père architecte et mère insti, très proches de M et Mme LABRETTE, ils avaient fait construire leurs pavillons dans le même lotissement, et les 2 familles parcouraient l'Europe avec leur caravane pendant l'été).
Danièle, pendant ses études d'Anglais a été pionne au lycée en forêt, en même tant que Flora GALLEGO (notre copine de maternelle) "quelqu'un m'a dit" qu'elle vivrait en Angleterre: Danièle pas Flora (prof d'espagnol) marié depuis 69 (?) à son copain de l'époque J.Pierre RIMBERT, ils vivent dans un très joli village sur la cote bretonne.
Danièle, même si elle était réservée, accompagnait parfois la bande de "joyeux fétards" que constituaient les "pions du lycée en foret" .
Ils ont fait de tels exploits que je suis sûre que la légende perdure toujours....
- Vous vous souvenez du coiffeur Anceau.
Il y avait 2 coiffeurs, un tout en haut et l'autre dans la descente en direction de l'avenue de la libération
Nous étions des habitués de celui du coté de chez les Houdeau.
Chaque fin d'année, il nous offrait un petit calendrier très très parfumé, et son apprentie avait un très joli du nom de famille: Lamoureux, ce qui faisait beaucoup parler le facteur qui déposait le courrier.
N'était-ce pas cet endroit que Françoise (la petite soeur de William) a repris pendant des années, avant de s'arrêter, il y a peu de temps
- Ghyslaine Houdeau, la soeur de Michel, notre champion de boxe devait être en classe et était copine de ma soeur Monique (toutes deux de 46)
Elles se sont mariées avant leur majorité (21 ans à l'époque) et nous avons découvert que le père de la mariée devait dire "oui" avant que le maire ne s'adresse à la future mariée.
- parenthèse personnelle mais qui peut intéresser tous les anciens de ce quartier:
ma soeur a épousé Michel le plus jeune des frères Clement, du bas du Faubourg évidemment....
Mme Clément était la fille du "père LIORET" qui habitait le bas de la sirène, il avait été un bon sportif, on le voyait régulièrement au vélodrome, qui était entre le stade et le lycée, et souvent en vélo dans les rues de Montargis..
Il a dû être l'ancêtre de Montargis pendant de nombreuses années, puisqu'il est mort à presque 100 ans.
Nous pensions bien que sa fille ferait de même mais elle nous a quittés quelques mois après son 98è anniversaire.
- Raymonde Naudin ex TAILLAT me disait, l'an dernier, que Mme Clement gardait les enfants après la sortie de l'école en attendant le retour des parents, il y avait aussi Annie Chambon dont nous n'avons pas de nouvelles.
- Les Clément habitaient en face du marchand de peaux de lapins dont plusieurs ont parlé...
- La maison de notre Claude BEZILLE était mitoyenne, et je crois que les 4 garçons
devaient s'amuser dans la même cour....
Toujours en descendant en direction de l'avenue de la libération, je n'oublie pas la famille MEUNIER, 3 garçons dont Alain, l'ainé, très beau blond aux yeux clairs, a dû être dans les rêves de nombreuses d'entre nous....il a dû épouser Eliane, belle brune, un peu plus vieille que nous...

Je n'ai qu'une photo de Francis (le n°2 Meunier) avec Claude.
William: je ne sais pas où tu as été voir que Claude avait les oreilles décollées!
Allez, vous avez assez perdu de temps à nous lire....
mais si ça vous a plu...je suis sûre qu'en s'y mettant à plusieurs, on peut encore vous en écrire des pages....,
il me faudrait d'autres illustrations d'époque pour donner plus de dynamique au texte...
Avant d'écrire (ou reproduire) cet article, j'ai fait les modif nécessaires pour retirer les erreurs ou fautes constatées dans les différentes rubriques du site.
Je vous rappelle que je n'ai pas de vérification orthographique sur cet outil, donc n'hésitez pas à m'envoyer un mail pour toute anomalie.
A+.