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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 15:45

Avant tout: des nouvelles de "nos" recherches.
 - Grace à mon bison futé, j'ai eu les coordonnées de Danièle Guiltat (devenue Ausseil), elle habite près d'Orléans et est toujours psychologue. Elle est, elle-aussi, partante pour notre rendez-vous du cinquantenaire, même si elle souhaite une rencontre avant cette date.
- Danièle espère m'aider pour retrouver Nadine Cornet (dans les années 70, ép Bezault, travaillant à la DDE d'Orléans)
- rien de nouveau sur Baraglia, qui ne serait plus sur la région montargoise
- je dois chercher du coté du sud 45 pour retrouver Lacroix
- ayant épuisé les "Joel Laury" de l'annuaire, je m'oriente sur la région Paca, sans le prénom (mais je vous l'ai peut-être déjà dit)
 
autre rappel: ce site est le VOTRE, vous pouvez y aller aussi souvent que vous le désirez, mais surtout aidez-moi: recherchez de votre coté, ceux que vous auriez plaisir à revoir, envoyez-moi des noms, des coordonnées mais aussi des articles, des photos, (toutes les informations nécessaires sont dans le bas d'un article). 
Il vous est également possible d'écrire des commentaires sur le site, qui pourront être lu par tous.....


Revenons à notre classe de 6è de 1959:

C'est fait, vous aurez la totalité des portraits avant les vacances

Je ne pouvais imaginer:
 - que William aurait autant de souvenirs à vous faire partager, 
 - mais aussi que William, non satisfait des portraits précédents, me renverrais la totalité des portraits avec deci-dela quelques "petites" modifications...
- et ...me "reprocherait" d'avoir publié une mouture précédente de Joel Laury


Pour ne pas vous imposer 30 pages de Word, j'ai choisi la solution qui m'a semblé la plus simple:

- Vous faire découvrir 10 nouveaux élèves vus par William dans cet article (et c'est déjà très long)
- Vous aurez les suivants dans un prochain.
- Je remplacerai progressivement les portraits précédents par ceux du dernier envoi de William, ce qui vous obligera à aller voir... si vous voyez la différénce.

Enfin, car je n'arrive toujours pas à comprendre comment William a pu "emmagasiner" autant de souvenirs, je crois avoir noter une anomalie sur ce William écrit : je suis persuadée que Monique Bikialo était assise juste derrière moi, car je me souviens de ses coups de pieds dans ma chaise...en particulier en 4è et 3è.
                       (ça me ferait plaisir que l'un ou l'autre d'entre vous confirme mes souvenirs)

Cela me permet de vous rappeler que nous avons tous une mémoire sélective et surement partiale, il ne tient qu'à vous de donner VOTRE version.  
Bonne lecture:
 

1961-62-5ea.jpg

Josette ANDRE

 Mme VASSORT entre dans la classe, lance son " bonjour les enfants ", s’installe à son bureau et sort de son sac, une liasse de copies de composition française. Elle jette un regard semi-circulaire sur tous les élèves et esquisse un sourire à la fois discret et complice. Chacun reste silencieux, impatient de connaître sa note. 
SUSPENSE ! .... 
Josette
, à sa table, porte la main à sa bouche et commence à se ronger les ongles. 
Mme VASSORT se lève et commence à rendre les devoirs de chacun, de la meilleure note à la plus basse, ajoutant ça et là, quelques annotations personnelles.  " Françoise, très bien -17/20 – Très Bon travail, tu as très bien compris le sujet. "  " Christiane, très bien également - 16,5/20 – Ta conclusion est toutefois moins étoffée que celle de Françoise. "  " Anne-Marie, très bien également – 16,5/20 – Bon travail, bonne introduction mais pas assez argumentée selon moi. "  " Alain, très bien – 16/20 –Tu devrais mieux écrire, mon garçon, je passe deux fois plus de temps à te lire qu’à te corriger. Appliques-toi la prochaine fois ! " 
Et les copies défilent et les notes baissent. 
Elles se rapprochent maintenant de la moyenne et toujours pas de Josette ANDRE. Son devoir se serait-il égaré, volatilisé ? 
La pauvre ! Comment ne pas la remarquer ? Elle se morfond à sa table et se ronge les ongles jusqu’au sang. Tous les vernis amers et tous les gants blancs qu’elle a portés ne lui ont été d’aucun secours pour faire passer sa vilaine manie. 
" Monique – 11/20 – Tu peux mieux faire. Je sais que tu n’es pas bête quand tu le veux et cesse de jacasser à la fin, tu es bavarde comme une pie et tu distrais tes camarades. "  " Danielle – 9/20 – Travail insuffisant, tâche de faire mieux la prochaine fois. "  " Raymonde – 8/20 – Tu n’as pas compris le sujet, du travail cependant. " 
Mais enfin ! " Y a-t-il une Josette ANDRE dans la salle ? " Oui, il y en a une ! Elle est littéralement décomposée, liquéfiée. Elle a sorti son mouchoir et la voilà qui s’essuie les yeux. Ses doigts sont rougis et ses mains tremblent. Elle est dans un état pitoyable. Nul doute que notre petite camarade souffre. Chacun la prend en pitié du regard. 
Mme VASSORT se dirige vers elle et dit à haute voix : " Et enfin Josette ANDRE.... Très bon travail, sujet parfaitement compris, très bien argumenté et les quelques citations d’auteurs auront fait la différence avec le devoir de Françoise – 18/20. " 
Elle repart à son bureau, se retourne et ajoute avec d’un ton interrogateur : " Tu le savais qu’elle était très bonne ta composition, alors pourquoi te mettre dans un tel état ? Ait plus confiance en toi la prochaine fois ! " 
Josette
s’essuie les yeux, reprend sa respiration et se refait un visage en esquissant un bref sourire. Elle oublie ses ongles et pose ses mains sur la table. Elle prend sa copie et la regarde intensément. Oui, c’est bien un 18/20 qui est écrit en rouge, elle ne rêve pas. Le cauchemar est enfin terminé. Il lui aura coûté quelques millimètres d’ongle, trois gouttes de sang et quelques chaudes larmes. 
Josette était la camarade la plus bûcheuse de la classe. Elle n’avait pas l’aisance d’un Alain DEDOURS, ni les capacités d’une Françoise POTHIER ou d’une Christiane VIGNOLES et encore moins la célérité d’un Jean-Yves TRICOT à la course, mais possédait un courage et une opiniâtreté exemplaires qui l’honoraient. Sa maman lui faisait réciter ses leçons et elle ne se couchait que si les devoirs étaient faits et les leçons sues. Les matins, elle révisait avant de partir à l’école et parfois encore, à l’heure de la récréation. Pas de place pour les rires et les jeux. Son papa s’investissait également dans la réussite de ses études. Lorsque Josette venait au tableau pour dire une récitation, rares étaient les fois où elle avait une mauvaise note. Elle ne récitait pas sa poésie avec le naturel d’une Anne-Marie GANNAT. La crainte de se tromper donnait malheureusement une certaine raideur à sa diction et la musique des vers en était altérée. Si un trou de mémoire survenait, elle lançait deux petits : " Heu ! Heu ! " l’espace d’une seconde et reprenait son texte. Quel dommage ! Elle l’avait si bien récité à sa maman, le matin même ! Elle ne toussotait pas et ne portait pas sa main à la bouche comme Michel BREUILLER. Elle n’était pas non plus du genre à lire sur les lèvres de Danielle MENARD, notre souffleuse officielle. Elle jouait franc-jeu. Certains garçons, à commencer par moi, auraient bien déposé leurs lèvres sur celles de Danielle pour mieux décoder les pieds de chacun des vers qu’elle nous articulait outre mesure. 
Imaginez alors le comique de la situation. Une Mme VASSORT, assise à son bureau disant d’un ton laconique : " C’est pas bientôt fini, Danielle et William ? ... C’est pas bientôt fini ? ... " Et moi de répondre, la bouche pleine : " Encore deux p’tits vers, Mam’selle, encore deux p’tits vers ! " Et Danielle, yeux écarquillés, d’agiter énergiquement son doigt au-dessus de la tête pour signifier un NON catégorique. 

Josette
avait une sœur, Jocelyne, qui était également au CEG PASTEUR. Sa prof. principale était la très douce Mme MARCANTONI. Ce portrait souvenir pourrait lui coller à la perfection, à la différence près que Jocelyne était moins assujettie au stress que Josette. 

Jocelyne et Josette étaient deux sœurs inséparables. Elles étaient comme deux jumelles. Toutes petites, leur maman les avait surnommées " mes titites ". Ce sobriquet ne les quittera plus jamais. Lorsque j’allais en vacances à l’île d’Oléron, je rencontrais M. BARON, un gendarme retraité, ancien collègue de M. ANDRE. Il me demandait toujours des nouvelles de la gendarmerie et des anciens gendarmes. Lorsque je lui parlais de M. et Mme ANDRE, la question que sa femme et lui me posaient invariablement : " Et les TITITES, que deviennent-elles ? " 

  

Martine MIGNON et Danielle DELAHAYE


Danielle DELAHAYE et Martine MIGNON. Le saviez-vous ? Danielle était la grande camarade de Martine et Martine la petite copine de Danielle. Ces deux là étaient toujours " fourrées " ensemble, du chemin des écoliers à la cour de récréation. Les séparer aujourd’hui serait une hérésie, ne serait-ce même que le temps nécessaire à brosser leur portrait souvenir. Et quel duo ! L’une était grande, massive, bien charpentée et l’autre toute petiote. De là à penser qu’elles étaient à l’image de LAUREL et HARDY, non bien sûr, Danielle et Martine étaient beaucoup trop sérieuses pour s’apparenter à de tels phénomènes. Quoique, à y regarder de près, nous y trouverions peut-être quelques ressemblances. Notre Martine n’avait-elle pas la stature et le pragmatisme d’un Oliver ? Elle était d’un grand calme, sa voix était posée et sa démarche tranquille. Ni les réflexions douces amères de M. MORIZET, ni les colères explosives de Mme PETIT ne pouvaient perturber cette " montagne vivante ". Elle était la maman poule de Danielle, sa protectrice, tout comme Oliver avec son Stan. Quant à Danielle, elle était une petite pomme toujours souriante et parfois gaffeuse comme LAUREL.

Vous souvenez-vous de cette fameuse rédaction où nous devions raconter une " aventure " qui nous était arrivée sur le chemin de l’école ou un fait divers amusant dont nous aurions été le témoin ? 
Notre Danielle  ne se démonte pas et la voilà qui prend sa plume pour incruster dans son sujet, sa grande camarade. Elle se joue d’elle, ironise, fait des images quelques peu loufoques sur sa Martine et tout cela sans la moindre retenue et sans l’ombre d’un remord.
Lors de la remise des copies quelques temps après, Mme VASSORT fit remarquer à Danielle qu’on ne devait en aucun cas, parler ainsi de sa petite camarade. Elle trouvait en effet irrespectueux les propos tenus par Danielle envers Martine. Danielle était bien jeune et naïve à l’époque et n’y voyait alors aucun mal.
Mme VASSORT eut la gentillesse de nous lire son chef d’œuvre. Quelle partie de rigolade ! Chaque élève était pendu à ses lèvres, à commencer par Monique BIKIALO, dans le fond de la classe, qui avait cessé pour la circonstance, de jacasser avec sa voisine. Seule Danielle ne riait pas. Elle avait posé la main sur sa bouche et n’osait à peine se retourner pour voir Mme VASSORT lire son odieux petit roman. Il faut dire qu’elle s’appliquait dans sa lecture et qu’elle prenait tout son temps. Elle respectait la ponctuation, points et virgules, et lisait d’un ton fort juste qui mettait encore plus en évidence les indélicatesses de la pauvre Danielle. Quant à Martine, elle prenait cela avec beaucoup de pragmatisme. Assise devant sa table, elle écoutait avec beaucoup d’attention, souriant ça et là, mais sans plus. De toute façon, Danielle était sa grande camarade et rien ne pouvait briser cette vieille amitié.
Alors, à la lecture de ces deux portraits, Danielle et Martine n’avaient-elles des ressemblances avec LAUREL et HARDY ? Pour ma part, il n’y pas de doute possible et la réponse est, de ce fait, évidente.
A la rentrée de 1959, Danielle faisait partie des petites mignonnes de notre emblématique classe de 6ème. Assise sur le dessus d’un lit, immobile et souriante, n’aurait-elle pas ressemblé à ces poupées de cire, aux pommettes roses et si joliment habillées, qui ornaient les chambres de nos grands-mères autrefois ? 
Martine était d’une force tranquille et suivait son chemin à pas mesurés. J’ignore si aujourd’hui ces deux inséparables camarades sont restées de bonnes amies, mais pour moi, le temps d’un portrait et pour ma plus grande joie, je les aurais réunies.

 

Michèle CORDIER

 
Michèle était une camarade discrète, sérieuse, soignée et polie. Elle faisait partie d’une famille nombreuse et connaissait les vraies valeurs des mots respect et ordre. Elle était comme une petite maman bien sage et super attentionnée. Michèle était la version en brune de notre gentille Claudine ROUSSEAU. Toutes deux avaient des voix très douces et de bien gentils minois. Leur timidité était le premier atout de leur charme.  Michèle n’était du genre à se faire remarquer et encore moins à faire des bêtises. En 3ème, elle avait derrière elle, Monique BIKIALO. Il lui aurait été facile d’en prendre de la mauvaise graine pour se dévergonder, mais non, elle préférait rester sage et
appliquée, au grand bonheur de ses professeurs
Si tous les élèves avaient été comme elle et Claudine, nous aurions pu entendre les mouches voler dans la classe. 
Michèle 
avait un frère Philippe qui avait pour copain Alain FARNAULT, élève dans la classe voisine de 4ème dont le professeur principal était M. MAISONNEUVE, rebaptisé, cela va de soi, CASANOVA. Ce dernier avait toutes les peines du monde à faire la loi. Le chahut perturbait les cours de M. MORIZET et de Mme VASSORT qui ne mettaient pas longtemps à y mettre un terme. Ils ouvraient la porte et la laissaient entrebâiller. L’effet était radical. Une seule fois un élève a fait de la résistance, un dénommé FOUILLOUX, qui s’est bloqué deux heures de colle par M. MORIZET, le samedi après-midi. Si Michèle était timide, ce n’était pas le cas de son frère Philippe. Il était un vrai CASANOVA et faisait des ravages au lycée Jeannette VERDIER
Michèle était l’élève la plus traqueuse de la classe. Elle vivait des moments de grande angoisse, lors de la remise des devoirs notés, comptant pour le classement général. Vous souvenez-vous de ce fameux matin, si singulier pour Josette ? 

Sacrée Michèle
, je déplore aujourd’hui que tu n’ais pas fait la moindre bêtise pendant ces quatre années, cela m’aurait permis d’ajouter une note d’humour à ton portrait souvenir. Françoise POTHIER, non plus, n’a pas fait de bêtises et pourtant, je l’ai charriée, elle, dans le simple but de faire rire ses anciens camarades. Avec toi, je ne le ferais pas car tu étais vraiment trop chou !

   

Monique BIKIALO

Monique BIKIALO était la version féminine d’un Joël LAURY. Ses attitudes en classe n’étaient pas des plus conventionnelles. On la voyait souvent avachie sur sa table, la tête calée entre ses deux mains, les coudes solidement ancrés sur son pupitre et les jambes allongées sous la chaise de sa voisine ou encore la joue sévèrement appuyée dans la paume de sa main qui lui déformait outrageusement le visage. Ces positions ne pouvaient que dénoter en elle, une certaine désaffection pour les cours et une lassitude visible, ce qui déplaisait à ses professeurs qui mettaient tout en œuvre pour justement intéresser leurs élèves. Combien de fois a-t-on entendu M. MORIZET ou Mme VASSORT dire : " Monique, redresse toi ! Ou encore, tu as peur que ta tête tombe ? " 

Monique était une fille dissipée et bavarde. Elle préférait parler à ses camarades plutôt que de suivre les cours. M. MORIZET l’a rappelait souvent à l’ordre. De son index blanchi de craie, il braquait le pavillon de son oreille dans sa direction et lançait d’un ton interrogateur : " Je disais ? ....Monique BIKIALO.... " Et elle, corrigeant son attitude, répondait par un " Heu... " laconique et cherchait dans le voisinage un souffleur providentiel. 
M. MORIZET n’était pas dupe et il l’avait à l’œil

Pour compléter ce registre d’ordre purement physique de notre professeur, on pouvait dire également qu’il avait certains élèves dans le nez. A commencer par un certain MARCHANDIN, qui malgré sa grande taille, s’était pris une baffe magistrale, un beau matin, en présence de ses camarades. Chacun pouvait alors constater, sur la joue de ce dernier, que M. MORIZET avait bien des doigts et qu’il en possédait très exactement cinq, à l’unité près. MARCHANDIN avait beau faire le fanfaron à la récréation, personne n’avait oublié la tronche qu’il s’était faite, un quart d’heure auparavant, lorsque son professeur, saisi d’un sursaut pugilistique, lui décocha une droite aussi directe que soudaine. Il n’était pas dans les habitudes de M. MORIZET de claquer le beignet de ses élèves et MARCHANDIN en fut le premier surpris. Il préférait donner à copier vingt fois un théorème plutôt que d’en arriver aux mains. Il trouvait la première solution plus profitable à l’élève et moins agressive pour ses doigts. Ce jour là, et pour clore cet intermède musclé, on pouvait dire, sans faire ombrage à M. MORIZET, que Notre Bon Professeur s’était en quelque sorte " lâcher ". Une fois n’est pas coutume. 
Les cahiers de Monique n’étaient pas toujours " clean " comme ceux de Claude BEZILLE ou de Christiane VIGNOLES et certaines de ses copies rendues avaient parfois des traces de beurre, de confitures ou encore de café. Il faut dire que dans la famille BIKIALO, on était nombreux et ce n’était pas toujours facile pour Monique de trouver une place pour faire ses devoirs entre deux guitares, une batterie et un piano. 
Quelle mouche l’avait piquée notre Monique pour s’en prendre si souvent à notre chimiste en herbe, Christian COURSIER ? A la moindre bévue de ce dernier, elle pouffait de rire et poussait un " KIKI ! " magistral dans la classe qui faisait se raidir notre Christian qui avait horreur de ces débordements verbaux. 
Monique était taquine. Elle ne pouvait pas s’en empêcher et puis c’était tellement drôle de charrier un garçon au demeurant si sérieux durant les cours. Elle était toujours la première à pouffer de rire lorsqu’un de ses camarades se retrouvait en position d’embarras ou répondait par une bêtise à une question posée. 
Elle aimait se moquer des autres, mais ce n’était jamais méchant. Elle n’était pas du genre " langue de vipère " ou encore jalouse. C’était simplement sa nature. 
Mme VASSORT avait du respect pour Monique. Lorsqu’elle lui rendait un bon devoir, elle ne manquait jamais de lui dire : " Tu vois, tu n’es pas bête quand tu le veux. " Elle entendait par-là, tu peux bien faire quand tu t’en donnes la peine. 
Sacrée Monique, tu avais une préférence pour les fonds de classe, tu étais notre dissidente, notre électron libre, notre petit clown, notre bouffée d’oxygène. Avec toi, il y avait peu de place pour l’ennui. 
Juste une dernière remarque qui, je l’espère, ne te vexera pas. Chère Monique, tu étais un peu le garçon manqué de notre vénérable classe.

A suivre ...

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