Je ne déroge pas à mes principes:
- notre projet vous intéresse, soyez les bienvenus, il ne vous intéresse pas: oubliez-nous.
- lorsque vous avez qqchose à dire, comme je sais que les commentaires ne sont pas
toujours très faciles à lire, je préfère que vous m'envoyiez un mail que je reproduis
dans un article.
J'ai d'abord reçu un mail, puis nous avons eu une...longue conversation téléphonique
avec J.Claude LELU.
Il ne partageait pas certaines opinions exprimées dans le site, donc je lui ai proposé
d'écrire, et c'est le texte que vous trouverez ci-dessous.
...Pour ceux qui nous lisent depuis le début, ou les récents qui ont eu le..."courage"(?) d'aller
jusqu'à la X ème page, vous constaterez que je répète souvent: ce sont NOS souvenirs,
c'est NOTRE perception....
le même évènement peut être vécu très différemment, et quelquefois ...ça peut être, aussi... du second degré....
Vous n'êtes pas d'accord avec ce qui est écrit? : faites-le moi savoir et vous aurez la parole.
Chère commensale,
Je vous remercie de votre attention et de nos échanges écrits & verbaux.
J'apprécie d’être en phase avec votre refus de la perfection rétro de nos pédagogues. En effet,
M.Carriau qui était un fanatique de son art, savait assez mal transmettre cet amour de la musique. Il n'en
est pas seul responsable, car je trouve que les arts tels le dessin et la musique ne devaient pas être
notés. Ceux-ci correspondent à une disposition, et des "indispositions" devenaient dans le système
scolaire de notation un handicap.
Je n'écris pas que les mathématiques sont supérieures à ces disciplines, mais lorsque l'esprit n'est pas
artistique et l'entendement obtus aux arts, nous pouvons vivre sans celui ci (mais brimé de ces plaisirs),
alors qu'avoir une maîtrise relative de l'élémentaire devient handicap.
Et puis l'appréciation est relative. Pouvons nous comparer Mozart et Clapton ? Ils sont tous les deux des
génies en leurs époques. Et M.Carriau refusait toutes musiques "up to date".
Ceci provient aussi du recrutement plus/moins pointu des répétiteurs. Est-ce que M.Morizet, excellent
pédagogue et musicien, avait la même maîtrise pour être professeur de dessin d'art ?
Un des problèmes aussi provenait du cursus des professeurs, ils étaient tous d'anciens instituteurs et
cette nouvelle affectation, dont ils étaient les précurseurs n'était pas simple.
Aujourd'hui, cela est différent avec plusieurs "classes" dans les enseignements, donc des formations, des spécialisations et des connaissances plus approfondis de leur mission.
Une chose positive était que les directeurs avaient compris qu'il fallait mieux remuer la chaise que le piano,
et ce sont les locaux qui étaient attribués aux élèves et non à l'enseignant. C'est perturbant de
ranger et réinstaller le "décor" toutes les 55 '. Surtout pour des enfants de 10/11 ans.
Je persiste et signe la discrimination que faisait M. Bourgon. Il avait une préférence pour ses "anciens"
dont il suivait le parcours depuis la 6°.
Ces gosses étaient dans le moule et les pièces rapportées, qu'il devait accueillir malgré lui, ne
correspondaient pas exactement à la formation basique de son école.
Il avait tort, car je crois que le pourcentage des reçus à la première présentation au défunt BEPC
fut un plébiscite : 2 ou 3 recalés sur une soixante dizaines de candidats. Qui pour l'anecdote étaient des
mômes du sérail !
CD:
Vous avez la parole...mais je peux faire des commentaires:..
M.Bourgon n'a jamais pu voir "ses" élèves passer le BEPC puisque M. LABRETTE est arrivé en Septembre
62, et que c'est lui, mais aussi nos enseignants qui ont été félicités par l'inspecteur d'académie. (Je ne
l'ai appris que l'an dernier)....
Je faisais partie des "ses" ou de "ces" élèves et...Mme Vassort me rappelait (mais je m'en souvenais) que
pour notre classe, c'était 100% de réussite au 1er BEPC du CEG Pasteur en Juin 63...mais n'est-ce pas aussi
100% dans les 2 autres troisièmes.
Voyez comme la mémoire, peut nous jouer des tours...
...autre remarque, je me souviens d'avoir eu plusieurs (ou même les 3) années M.Morizet comme prof de
dessin, il faudrait demander l'avis de celui qui avait toujours la meilleure note William CREFF, mais
je crois que notre excellent prof de math, M.Morizet, s'il avait bien 4 cordes à son violon, avait
aussi plusieurs cordes à son arc...)
- Pour la capacité à enseigner la musique...mais là, on pourra dire que je ne peux être objective puisque
dès la rentrée de 60, M.Carriau constatant de grosses différences avec les élèves qu'il avait depuis
le primaire dans les écoles de Montargis...et ceux de "l'extérieur", il avait obtenu que le samedi
après-midi on leur apprennent le solfège...2 groupes, puis l'année suivante 3 puisque MartineJ, était venue
nous épauler...
là aussi, ce sont mes souvenirs, comme je faisais partie du "coeur du Sérail", je ne pouvais pas savoir
que certains se sentaient non intégrés....
Encore une autre remarque, les qualités d'enseignement ne sont pas forcément corrélées à celles de la "matière"
- j'ai enseigné le solfège, le violon, mais j'ai aussi fait travailler le piano, le violoncelle, le hautbois,
la flute traversière...et surements d'autres...alors que je n'étais qu'une pianiste débutante (à 17ans),
demandez à Claudine LABRETTE lorsqu'elle présentait un morceau de Rachmaninov ou leconcerto de
l'empereur de Beethoven), je n'ai pas assez de force dans les doigts pour jouer dela contre-basse,
(essai avec François Roblin , mari de Michèle ex LAFFAY, lors de nos repétitions hebdomadaires du
mercredi soir) pas plus que je ne suis capable d''émettre un son d'un instrumentdans lequel on souffle...
(c'est du 1er degré, les garçons, ce n'est pas la peine de rire!!).
J'ai la faiblesse de croire que tous ceux que je faisais travailler, n'étaient pas mécontents, mais surtout
u'ils progressaient.....
Etre bon dans une matière, ne veut pas dire qu'on sait l'enseigner.
C'est d'ailleurs le reproche que je fais à l'éducation nationale.
A notre époque il y avait un an après le bac, pour apprendre la pédagogie.
Aujourd'hui, après une licence, une maitrise, tu réussis le CAPES ou +, c'est un examen ou un concours,
mais je n'y ai pas vu la moindre parcelle pour apprendre à savoir faire partager les connaissances....
J'ai suffisamment donner mon point de vue,
je repasse à la parole à J.Claude LELU:
....Brisons là pour mes réflexions "négatives". Je pourrais aussi écrire sur la restau-
ration scolaire (dont les enseignants n'étaient pas responsables), qui était dirigé
par la belle-fille du maire en poste. C'était franchement pas très… terrible !!!
Revenons à des propos plaisants.
Le rassemblement prévu un samedi se doit, à mon sens, être une fête.
Celle-ci sera sûrement la première et la dernière à laquelle nous assisterons (voir les
actes de naissances des "Pasteur"), et il faut marquer ce jour par un repas.
Je ne critique pas l'aspect pique nique, mais chacun sera dans son coin avec ses
carottes rapées, son roti froid et sa boisson fermentée. Je ne sais si la salle des fêtes
existe encore (j'irais vérifier), mais l'utilisation d'un lieu adhoc avec la prestation
d'un traiteur provoquerait une plus grande osmose des participants.
Je ne pense pas qu'une participation (très compréhensive) modique (c'est-à-dire à
prix coutant) soit un frein à ces retrouvailles.
Beaucoup de communes dont Montargis possèdent des salles équipées pour ce type
de manifestation. Et elles sont louées pour des prix très doux.
Cela n'est que mon avis.
Maintenant une revendication personnelle : Un des organisateurs (je crois que c'est W. CREFF)
écrit à mon sujet (et pour d'autre élève) des mots nous assimilant à une sorte
de pieds Nickelés.
Je rappelle simplement la définition : Les pieds Nickelés sont de petits escrocs quelque
peu portés sur la boisson qui doivent faire avec la police pour finalement perdre leur
magot.
Je sais qu'il faut prendre cela au 99° degré, mais je n'apprécie pas vraiment.
En conclusion, je vous remercie de votre attention et espère vous lire/entendre
très prochainement.
Cordialement (& gros bisous) J.Claude LELU
CD:
La proposition de J.Claude mérite qu'on s'y arrête: c'est vrai, l a salle des fêtes (centre ville, près de l'ancien
Tivoli) vient d'être refaite, elle a même eules honneurs de journaux télévisés, nationaux, à plusieurs reprises. Elle redevenue comme nous l'avions connue, aussi magnifique...dans le style rococo...
Pour moi, je ne conçois pas cet événement ailleurs qu'à Pasteur.
La grande salle qui se trouvait au fond face à l'entrée, cachée ensuite par des préfabriqués, me conviendrait tout à fait...
Pour les détails de l'organisation, nous avons le temps...mais je suis contre les repas assis, car cela ne nous permet pas d'aller d'un groupe à l'autre....
Je suis au départ de notre projet, mais c'est tout:
TOUS ceux qui sont intéressés, et qui ont un peu de temps libre, peuvent se considérer comme "responsable"
ou "organisateur"...Considérez-moi, comme le chef d'orchestre, le général en chef,....ou.... la "vieille" toujours prête à rendre service....
A quelques exceptions (il me manque Nadine Bezault exCornet, M.Claire Caillette) , j'ai atteint mon objectif,
tout le reste c'est du bonus,
Je centralise les info, parce que j'ai du temps, que j'ai besoin d'être occupée...et....ça ne me déplait pas....
Le Dr Door a été brillamment réelu au 1er tour, et Annie GAUGIRAN, responsable d'une boite de com,
soeur de Martine s'est manifestée. Elle connait très bien le Dc DOOR, et se chargera des "négociations".
Nous pouvons créer une association en 2008 pour obtenir des subventions en 2009.
Pour l'instant, notre priorité
- c'est d'abord de remettre des noms sur des visages...année, classe, rang, place.....et le travail est difficile.
- Puis de retrouver les coordonnées...et là, j'avoue que je suis merveilleusement épaulée....
Plus vous serez nombreux à participer, plus nous progresserons rapidement.
Vous pouvez, bien sûr, commencer par ceux que vous avez perdu de vue et que vous souhaiteriez revoir....
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