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Je l'ai souvent écrit "ne mettez pas de commentaire car ils se trouvent en fin d'article, seront enfouis et personne ne les trouvera"....
Je découvre...par miracle...un commentaire qui a été mis en Aout 2020, signé de "Chartier".
Si nous avons sur notre listing Martine CHARTIER-BOURREAU Ceg 62-64 (précédemment à Gambetta) sur Trombi et que je suis sur Facebook, "Chartier" tout court est inconnu de notre listing et pas d'adresse mail pour répondre.
Si vous lisez cet article...et que vous avez des souvenirs...
ou des photos d'époque...s'il vous plait: mettez-moi un mail
Chartier 15/08/2020
« Bonjour, étant gamin, j’ai habité en bas de la sirène.
J’ai souvenir d’un vieux bouquiniste mais je ne trouve aucune photo,
aucune carte postale.
Quelqu’un en aurait-il ?
J'en profite pour reprendre des "anecdotes" rapportées par ceux qui ont connu cette période et ce quartier ( repris dans l'ordre afin de suivre...les jeux des jeunes...)
Joel doit évoquer un article que nous avons publié...en 2008...
Commentaire de Joel M .FAUVIN 24/04/2008 15h
Bonjour à toutes et tous....En face du bouquiniste habitait mon vieux frère de banc d'école Albert Thierry, Paul Langevin puis Louis Pasteur, mon frère d'arme Robert Hervé, et comme le disait souvent le paternel, Hervé c'est le Prénom ou bien le nom ? non pap, c'est Hervé !
- Dans l'une de vos photos, on sent la descente, qu'empruntait soit en descente ou en montée le Tour de France, c'est peut dire...Robert participait à chaque cession du concours de pêche...et gagnait bien entendu des lots, qu'il nous cachait !
Sur l'autre photo, l'on aperçoit une grille, avec sur chaque colonne deux sphinx, qui ne sont pas communs dans la région.....un peu plus loin, un garage Solex, avec une fabuleuse BSA kitée en Cross, égérie de mes rêves les plus fous, après Isabelle...bien entendu, en face ou à côté d'un commerce de meuble (Antiquité ou Anglade) je crois me souvenir, habitait oncle et tante, et dans la cave une entrée souterraine "secrète", qui nous entraînait dans des aventures "risquées, sous le château, avec bottes, cirés, bougies, pour la lumière mais aussi pour vérifier, l'oxygène !!! et des Indiana Jones en herbe, toujours avec big brother càd Robert, Bob comme metteur en scène....dommage qu'il n'est pas internet, car sur la Sirène, il y en aurait à raconter....
Un jour, un peu différent, en bas de la sirène en cours de démolition, en face le lavoir, une boutique de coiffeur, décidément chez les coiffeurs!
Robert revient nous voir tout affolé, les gars, y'a du grabuge.....j'ai trouvé une paire de bottes, belles ?, non non c'est pas çà....il y a quelqu'un dedans...bon et ben et alors ? Le gars, il est ....il est mort ! ?....SOUS les gravats et éboulis....trois minutes plus tard, notre terrain de jeux ressemblait à la fête de la Madeleine, mais pas sur le Pâtis. Robert quand à lui, n'as pas pu récupérer les bottes ! cela à préfigurer à l'époque Clarks....
- Nous attachions des portefeuilles à des ficelles, que nous faisions descendre par les gouttières, de la fenêtre de l'appartement de Robert au second, jusqu'au jour, où une femme d'un certain âge mis le pied dessus par mégarde, ou bien par convoitise...Robert tira si violemment la cordelette....que la "bobinette chéra", encore les quatre fers en l'air......et le Monsieur qui suivait, "qu'est ce que tu es encore en train de fabriquer !! ? ?" en ramassant le bouquet de fleurs éclaté que portait la requérante.......nous ! étouffés de rires et glapissants cachés derrière les volets......en parfaite communion de la couleur de nos joues et des genoux de la dame confuse.....et sans états d'âme, prêts à recommencer...en osmose avec nos larcins qui marchaient trop bien ! Amitiés, Joël M. F...
Puis un commentaire est posté par Régis Liger sous l'article LA SIRENE:
Chose extraordinaire Joël, un jour je me suis trouvé moi-même devant un portefeuille en bas de la Sirène. A son approche il se déplaça brusquement avant même que je réagisse. C'était loupé pour les joyeux lurons qui rapidement se sont retranchés derrière la fenêtre du... 1 er étage ! Régis
(réponse "rapide" de) Joel M.FAUVIN 25/04/2008 18h03 :
Salut Régis, C'était du second.....ou quelquefois du soupirail à charbon...Nous démontions les échelles de meunier dans les maisons désaffectées de la Sirène, ensuite nous faisions tout les garages de la Terre, pour récupérer les bidons d'huile vides...
Nous aménagions chaque rangées de marche de ces dudit espace entre-marche de bidons d'huile toujours vides !ensuite nous recouvrions le tout par du plancher bois, très bien ajusté, le maître d'œuvre étant Indiana J. pardon Bob, Hervé quoi !
Nous revêtions nos casquettes de Kersauson et nous nous jetions à l'eau avec notre radeau....Nous visitions les douves jusqu'au soupirail où nous guettions les prisonniers de la Prison...vous savez les gangsters et autres voleurs de mobylettes, et plus grave Voitures, enfin le pyjamas raillés de nos phantasmes...
Plus sûrement nous partions à la découverte du Puiseaux ou du Solin, nous remontions en laissant à gauche le Prisunic, nous laissions sur notre droite l'appartement de ma chère Catherine A., (vous savez ma vraie Prof. d'Anglais post fac!), ensuite l'école Maternelle Girodet, où j'ai un jour oublié ma petite sœur, à l'heure du déjeuner...non loin de là ou j'avais éclaté ma petite cooper S, dans le lampadaire....Vous le connaissiez aussi bien que moi celui, que d'un coup précis au pied, nous réussissions à éteindre....et le pauvre à chaque passage....il y avait droit ! Du reste avec le choc et ma voiture, enfin c'est du passé...
Nous remontions donc le cours de l'histoire, pardon de la rivière, jusqu'au jardin de mon Père, le faubourg aquatique en quelque sorte....au passage nous nous arrêtions dans le bric à brac de Popo, pour des clous ou des broc percés, juste derrière la propriété de Melle Anceau, en face Christiane !, et avant l'axe austro-suisse, pardon l'avenue de la Libération...nous continuions ensuite jusqu'au lavoir big size...pour nous reposer et surtout repérer si la scierie était inoccupée....ben oui!, le parquet il venait pas tout seul sur le radeau!, enfin les chutes destinées aux incinérateurs...comprenez par là que ce bois retrouvait vie, avec nos aventures, et s'apercevant que nous avions dépassé un fuseau horaire, nous rentrions tranquillement mais cette fois en Maîtres gondoliers, du reste jamais une fille n'a voulu nous accompagner, Robert disait que cela porte malheur sur un bateau alors ! bien Capt'ain...dommage car la balade était vraiment digne des ponts aux soupirs, Montargis n'est-elle pas la Venise du Gâtinais, je peux vous assurez que cela est vrai, du reste Régis n'a pas inventé les portefeuilles digne des tapis volants de Shéhérazade...l'important était de ne pas s'assoir à côté!
Je remercie donc Régis qui apportant son témoignage, apporte également une crédibilité notoire et respectée à mes récits... Amitiés,
Puis 4 jours plus tard: Mail de Joel FAUVIN 28 Avril 2008
- Primo:
Thierry, située à droite, il me semble que Madame Vassort habitait un des logements de fonction de cet établissement, en face de cette école habitait Alain Boulas un copain d'enfance.
Son père était ami du mien, cet homme pugiliste hors pair était réputé pour sa technique, et je vois encore aujourd'hui nos deux pères faisant un simulacre de combat fictif en "shadow" , j'adorai ces moments où les fathers jouaient comme des gamins! à se faire une boxe avec des mimiques, je revois mon Père s'essuyer le nez avec la main gauche, comme pour attirer le regard de l'adversaire et décocher un jab du droit...et quelquefois j'entendais nettement la 1/2 claque de cow-boy qui atteignait son but..suivit du ho! ho! pas fait exp........et une course poursuite effrénée s'ensuivait par les deux belligérants dans les allées du jardin qui jouxtaient la maison des Boulas, pas sûr dans mes souvenirs, que l'adversaire mouché soit celui qu'on croit, mais de toute façon c'était souvent soit l'un ou l'autre, combat jugé "nul technique" c'est dommage que je n'ai pas eu assez de temps pour le rappeler au father !
De l'école Albert Thierry, pré-Pasteur donc! pour ceux qui l'ont fréquentée, on prenait la route qui j'en ai déjà parlé, nous passion devant les Mauvières, jusqu'à un carrefour, qui d'une part à gauche nous permettait de rejoindre le Château juste au dessus de l'école Girodet, la vue sur Montargis étant panoramique, et de l'autre la redescente sur les cités... par la rue du colonel Buckmeister, un Y contournant le cimetière, nous ramenaient sur le faubourg d'Orléans, par un petite ruelle, en face de l'appartement de notre belle Évelyne. ..ruelle où habitait un certains nombre d'entre nous...
- Secondo
Ce qui amène à vous raconter en sus ceci. ....rangée de cyprès, qui étaient magnifiques....peut être des ifs....vous savez avec la grosse sacoche en cuir sur le gros cadre "solide" du vélo de l'administration, hors ce dernier vociférait à chaque fois que nous étions entre ces pattes si j'ose dire...c'est vrai que nous faisions quelques parties de billes dans cette allée car elle n'était pas goudronnée, petits cratères pour les jeux, étant amplement suffisant à nos duels afin de collecter un maximum de ces billes donc....
Hors l'intrus n'étaient pas tendres
et gueulait à qui voulait l'entendre,
( c'est le mot ) que l'allée à descendre...
était pour les usagers ! c'est dit
et nous, nous en faisions donc pas partie !
A que cela ne tienne donc, rira bien qui rira le dernier....
Nous avions remarqué Robert, le captain Hadock de William, que ce postier descendait donc cette allée en trombe sans se soucier....de la vie qui était autour ...hors cette allée n'était pas sa propriété...tout juste copropriété ou voie de servitude comme diraient certains clercs notariaux.....( ou avant....! ) son service, celui ci se précipitait donc dans un de ses jardins, au bout de la dite descente, son entrée étant en environ un bonne dizaine de mètres en retrait, avec une anse de rosiers entourant le portail...
Et il déboulait toujours de la même façon, en passant une jambe par dessus le cadre, un grand coup de frein, une poussière un bull finch, et vlan la roue avant dans le portail en métal qui s'ouvrait tout seul....magique, du reste nous nous privions pas non plus de nous servir dans le guignier, peut être que les billes n'était qu'un faire valoir, pour nous servir d'autres bien rouges et bien sucrées autant que maraudées....! !
Un jour, nous lui avons (je dit bien nous)...retiré..la petite passerelle surplombant la route du cimetière, ayant été longtemps recouverte en mâchefer...et pour l'heure en travaux dit bitumineux....il se trouve aussi que nous avions trouvé notre postier quelques jours plus tard avec le bras en écharpe..et à pied(s)...et de nombreux fruits, du raisin ou pommes en un joli tas au fond de la tranchée....Nous étions certains d'avoir apporter un semblant de justice...à notre affaire, mais nous avons jamais osé lui demander si sa gamelle était dûe à une erreur de trajectoire où si le pont de la rivière Kwai avait subitement disparu, au moment de son sprint...
Nous étions féroces, je vous l'ai dit, cela dit nous reprenions nos partie de billes, sans être dérangés ! par les trop pressés......ou perruqueries !...et nous guettions aussi le meilleur moment pour aller quérir les fraises.....au plus mures, de l'autre côté de ce fameux portail, en s'assurant toutefois que la passerelle soit en place.
Que ceux ce qui nous ont accompagné se reconnaissent, moi .........j'ai les noms.......!
Amitiés, Joël M. F...
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Bien sûr, j'ai, moi aussi, des souvenirs de cette époque...et de ce quartier...nous qui l'avons connu avant sa destruction...
Grace à la lecture de ce qui est publié ci-dessus, j'ai suivi "vos trajets"...Suis toujours en contact avec Gérard MAUVIERE (pour vous, le grand frère), Michèle CORDIER-Voirin (également l'ainée)...
.J'ai même appris...assez récemment (enfin il y a une dizaine d'années) que d'autres copains avaient des anecdotes à raconter sur le bas du Faubourg et sur leurs exploits "aquatiques".....
A votre disposition...pour continuer a publier